Les Établissements Publics Hospitaliers à Nancy (Classic Reprint)

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Excerpt from Les Établissements Publics Hospitaliers à Nancy La Révolution française fut, pour les établissements de bienfaisance, une époque de spoliation complète, et pour les indigents, malades, infirmes, orphelins, une suite de misères incalculables. Le Gouvernement, dont les res sources étaient'épuisées par un état d'anarchie permanent, par la guerre étrangère et par la guerre civile, par l'abo litien des anciens impôts, les nouveaux ne rentrant pas, mit. La main sur les biens des pauvres, comme sur ceux du clergé et de la noblesse. La Convention, par la loi du 23 messidor an II, confisqua purement et simplement les biens meubles et immeubles (les Hospices. L'assistance aux indigents était déclarée dette nationale, dette a laquelle il ne fut jamais fait honneur. Sans doute trois ans plus tard, sous le Directoire, la loi du 16 vendémiaire an V décréta une restitution mais cette réparation ne fut que partielle. Les immeubles confisqués avaient été en grande partie vendus, les créances remboursées en assignats ou en inscriptions sur le Grand Livre, qui subirent la banque route du Tiers consolidé. En somme, pour l'ensemble des établissements hospitaliers de France, la perte fut de la moitié aux deux tiers, et les huit cents établissements de charité qui, avant 1789, avaient de cent mille a cent dix mille occupants, n'en purent plus entretenir que le tiers ou la moitié (l). About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully, any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.